Plusieurs incidents récents, allant du racket de commerçants au trafic de stupéfiants, contribuent à ternir l'image de la capitale bretonne. L'analyse des événements récents révèle une tension palpable dans certains quartiers de la ville. Dans le quartier Villejean, connu pour son trafic de stupéfiants, des commerçants ont reçu des lettres de la part de dealers leur réclamant de l'argent en échange d'une prétendue protection. Cette affaire de racket, confirmée par le parquet qui la prend très au sérieux, a conduit à l'interpellation de deux mineurs et illustre une forme de criminalité organisée qui s'immisce dans le quotidien des habitants et des professionnels. Parallèlement, un autre fait divers témoigne d'une violence décomplexée : un jeune homme de 21 ans, poursuivi par la police, a abandonné un pistolet semi-automatique avant de tenter de s'introduire de force dans des véhicules pour échapper à son arrestation, forçant les policiers à faire usage de leur arme. Ces incidents spécifiques alimentent une narrative plus large, résumée par l'expression « Rennes ça craint », qui suggère une dégradation de la situation sécuritaire.
Un article souligne que l'image de la ville s'est ternie au cours des cinq dernières années, citant les violences en marge des manifestations, le narcotrafic et les polémiques politiques. Cette réputation contraste fortement avec le classement de Rennes parmi les villes où il fait bon vivre, créant un décalage entre la perception d'insécurité et la qualité de vie globalement louée par ses habitants.







