L'une concerne la condamnation d'un père pour des agressions sexuelles sur ses enfants, tandis que l'autre est un procès en appel lié à un rodéo urbain mortel. Le tribunal judiciaire de Rennes a condamné le 22 octobre 2025 un homme d'une soixantaine d'années à de la prison ferme pour des faits d'agressions sexuelles sur ses enfants, commis durant de longues années. Le prévenu se servait de son statut d'artiste comme d'une « couverture artistique » pour justifier la prise de photographies de ses enfants dénudés lors de chorégraphies qu'il mettait en scène. Cette affaire met en lumière les mécanismes de manipulation psychologique et d'abus d'autorité au sein de la sphère familiale. La veille, le 21 octobre 2025, la cour d'appel de Rennes examinait un dossier tout autre mais également tragique.

Une jeune femme de 25 ans comparaissait pour non-assistance à personne en danger. Elle était la passagère de la voiture impliquée dans un rodéo urbain à Brest qui avait coûté la vie à une jeune femme de 24 ans.

Lors de cette audience qualifiée de « très éprouvante », l'accusée a demandé sa relaxe, se jugeant non responsable du drame.

Ce procès en appel soulève des questions complexes sur la responsabilité pénale et morale des témoins ou passagers lors d'un acte criminel.

Bien que les faits d'origine se soient déroulés dans d'autres villes bretonnes, ces deux affaires soulignent le rôle central des juridictions de Rennes dans le traitement des crimes les plus graves de la région.