Cette perception est alimentée par des faits divers graves qui ancrent ce sentiment dans une réalité tangible pour certains habitants et commerçants.

Un exemple frappant est la situation dans le quartier de Villejean, connu pour son trafic de stupéfiants. Des commerçants y vivent dans la crainte après avoir reçu des lettres de dealers les sommant de verser de l'argent en échange d'une "protection".

La peur des représailles est telle qu'ils n'osent pas s'exprimer publiquement.

Le parquet de Rennes a confirmé prendre l'affaire "au sérieux" et une enquête a mené à l'interpellation de deux mineurs.

Cet incident illustre l'emprise du crime organisé sur l'économie locale.

Un autre événement témoigne de la violence qui peut éclater dans l'espace public : le 30 août 2025, un jeune homme de 21 ans, pour échapper à la police, a abandonné un pistolet semi-automatique et a tenté de pénétrer de force dans des véhicules en circulation. La situation a été si critique que les policiers ont dû faire usage de leur arme de poing pour mettre fin à sa fuite.

Ces événements, alliant criminalité organisée et violence décomplexée, nourrissent le débat sur la sécurité à Rennes et créent un paradoxe entre l'image d'une ville dynamique et classée parmi les plus agréables de France, et le vécu d'une insécurité croissante dans certains quartiers.