Avec 18,6 % de sa population composée d'étudiants, soit 78 000 personnes, Rennes se classe comme la deuxième ville la plus universitaire de France, juste après Poitiers.

Près d'un Rennais sur trois a moins de 30 ans, une statistique qui a des répercussions considérables sur le tissu urbain. L'article soulève les questions centrales découlant de cette réalité : l'impact sur le dynamisme culturel, les défis de la cohabitation entre les différentes strates de la population et la gestion d'une image parfois "turbulente". La présence massive d'étudiants nourrit incontestablement une scène culturelle et festive particulièrement riche, contribuant à l'attractivité de la ville.

Cependant, cette concentration engendre également des tensions, qualifiées de "cohabitation parfois difficile". Ces difficultés peuvent se manifester par des nuisances sonores dans les quartiers denses, une forte pression sur le marché locatif des petites surfaces et des enjeux de sécurité liés à la vie nocturne. Les autorités municipales doivent donc trouver un équilibre délicat entre la valorisation de cette énergie juvénile et la préservation de la qualité de vie de tous les habitants. L'enjeu pour Rennes est de capitaliser sur les avantages de sa démographie sans en subir les inconvénients, en gérant une image qui, bien que dynamique, ne doit pas occulter les autres facettes de son identité.