Cette campagne d'inspections, qui vise à vérifier la conformité des écoles, suscite des tensions avec les instances de l'enseignement catholique. Déclenché après le scandale de Bétharram, un vaste plan d'inspection des établissements privés a été lancé par le ministère de l'Éducation, avec pour objectif de contrôler 40 % des écoles d'ici 2027. En Bretagne, le rectorat de Rennes est chargé de piloter cette opération, qui prévoit l'inspection de 237 établissements d'ici 2026.
Pour la seule année scolaire 2025-2026, 139 écoles, dont 37 collèges et lycées, sont concernées.
Ces contrôles visent à s'assurer que les établissements, qui bénéficient de financements publics, respectent les programmes et les valeurs de la République.
Cependant, cette démarche ne se fait pas sans heurts.
Le comité académique de l’enseignement catholique a déjà manifesté son désaccord en contestant cinq mises en demeure issues des inspections de 2024-2025.
Christophe Geffard, son secrétaire général, a déclaré : « Nous contestons cinq contrôles effectués dans des établissements privés brestois ».
Cette situation met en lumière la relation complexe entre l'État et l'enseignement privé sous contrat, et le rôle central du rectorat de Rennes dans l'application de cette politique de surveillance accrue.






