Cette confession a renforcé la procédure judiciaire en cours.

Le prêtre ayant également exercé son ministère dans quatre paroisses du département d'Ille-et-Vilaine, la justice cherche maintenant à déterminer si d'autres agressions ont pu être commises localement.

Des appels à témoins ont été lancés pour encourager d'éventuelles victimes à se manifester.

Ce cas met en lumière les questions persistantes sur la surveillance et la gestion des prêtres au sein de l'Église catholique.

Le parcours du prêtre Exelmans, qui a pu exercer dans différentes paroisses, interroge sur les mécanismes de contrôle interne du diocèse. La démarche de communication du diocèse de Rennes semble indiquer une volonté de transparence, une approche devenue indispensable dans le contexte post-rapport Sauvé, où la tolérance du public et des fidèles face au silence institutionnel a disparu.

L'enquête devra désormais établir toute la lumière sur le passé du prêtre en France pour s'assurer que toutes les victimes soient identifiées et entendues.