Le diocèse a communiqué que le prêtre a reconnu les faits, marquant un tournant dans cette affaire qui dépasse les frontières.

L'enquête se concentre sur des actes qui auraient été commis à Casablanca sur de jeunes réfugiés.

Dans un communiqué daté du 6 novembre 2025, le diocèse de Rennes a confirmé que le prêtre mis en cause avait avoué les faits qui lui sont reprochés.

Cette reconnaissance a intensifié les investigations, qui cherchent désormais à déterminer l'ampleur de ses agissements.

Une question cruciale reste en suspens : le prêtre a-t-il fait d'autres victimes en France, et plus particulièrement en Ille-et-Vilaine ?

Avant son départ pour le Maroc, Antoine Exelmans a exercé son ministère dans quatre paroisses du département.

Cette information a conduit au lancement d'appels à témoins pour encourager d'éventuelles autres victimes à se manifester.

L'affaire soulève de nouveau la question de la gestion des cas de pédocriminalité au sein de l'Église et met en lumière la complexité des enquêtes transnationales. La justice devra faire toute la lumière sur le parcours du prêtre pour s'assurer qu'aucune victime n'a été oubliée, que ce soit au Maroc ou en Bretagne.