Le prévenu, un trentenaire, a été jugé le jeudi 6 novembre 2025.

Il avait engagé une conversation en ligne et formulé des propositions sexuelles tarifées à un profil d'adolescente. Cependant, derrière ce faux profil se cachait en réalité un enquêteur de la gendarmerie spécialisé dans la traque des prédateurs en ligne. Cette méthode, dite de "l'avatar", permet aux forces de l'ordre d'intervenir en amont et de collecter des preuves directes des intentions délictueuses. Le jugement rendu par le tribunal de Rennes sanctionne non seulement l'acte lui-même, mais envoie également un message de dissuasion. Ce cas d'école illustre la vigilance constante des autorités face aux dangers des réseaux sociaux pour les plus jeunes et la capacité de la justice à poursuivre les auteurs de ces infractions, même lorsque le contact physique n'a pas eu lieu. L'affaire souligne l'importance de la prévention et de la sensibilisation aux risques de la navigation en ligne pour les mineurs et leurs parents.