La start-up Toit de Bretagne se lance dans le recyclage et la transformation d'ardoises usagées, un matériau emblématique des toitures de la région. Ce projet est porté par Constance Fichet-Schulz, qui avait déjà créé il y a trois ans l'entreprise Toit de Paris, spécialisée dans la récupération du zinc des toits parisiens pour en faire des objets.

Forte de ce premier succès, elle étend son concept à la Bretagne. Intégrée à l'entreprise de signalétique Semios, basée au Rheu, sa nouvelle structure, Toit de Bretagne, se concentre sur la valorisation des ardoises. L'objectif est de récupérer ce matériau lors de rénovations ou de démolitions pour lui offrir une nouvelle vie, probablement sous forme d'objets de décoration, de mobilier ou d'autres créations. Cette démarche s'inscrit pleinement dans les principes de l'économie circulaire, en réduisant les déchets du secteur du bâtiment et en favorisant le réemploi de matériaux locaux. En choisissant l'ardoise, l'entreprise ancre son activité dans l'identité bretonne, transformant un déchet potentiel en un produit porteur de sens et d'histoire.

Ce modèle économique illustre une tendance de fond où l'innovation et l'écologie se conjuguent pour créer de la valeur à partir de ressources locales et patrimoniales.