Face à la polémique, l'événement prévu pour le 19 novembre 2025 se déroulera finalement à distance. La troisième édition rennaise de La Nuit du Bien commun, une soirée visant à récolter des dons pour des associations bretonnes, est au cœur d'une vive polémique.

La controverse émane de l'un de ses cofondateurs, Pierre-Édouard Stérin, décrit dans les articles comme un "milliardaire ultraconservateur, aux idées libérales et identitaires". Cette affiliation a provoqué "l'indignation au sein de la gauche", qui remet en question la légitimité et l'éthique de l'événement.

La pression politique et médiatique semble avoir eu des conséquences directes sur l'organisation du gala.

En effet, au lieu de se tenir dans une salle de réception, l'édition 2025 se déroulera entièrement en ligne, depuis un studio d'enregistrement.

Cette décision suggère des difficultés à trouver un lieu d'accueil ou une volonté d'éviter d'éventuelles manifestations.

L'affaire met en exergue la politisation croissante des initiatives philanthropiques. Elle soulève un débat de fond sur l'acceptabilité des financements caritatifs en fonction des opinions et des affiliations de leurs initiateurs, et montre comment les clivages idéologiques peuvent s'immiscer dans le secteur associatif.