Depuis, l'enseignant est en arrêt maladie.

En réaction, une grève a été organisée le 21 novembre, accompagnée d'un rassemblement qui a réuni plus de 150 enseignants et quelques parents d'élèves devant l'établissement pour manifester leur soutien.

Les syndicats, dont le SNUDI Force ouvrière, qualifient la situation d'"inadmissible" et dénoncent une multiplication des agressions verbales.

Ils demandent une mesure forte : le changement d'école de l'enfant pour "protéger l'enseignant" et ne pas céder à une demande jugée contraire aux valeurs de l'école publique. L'affaire a pris une dimension nationale, avec la réaction de la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, qui a apporté son soutien au directeur en rappelant qu'on "ne choisit pas le sexe de son enseignant". Le rectorat, bien qu'ayant "pris la situation au sérieux", n'a pas encore statué sur la demande de changement d'école, laissant le personnel dans l'attente d'une décision qui pourrait faire jurisprudence.