Lors du procès, qui se tenait depuis le 12 novembre, l'avocat général Stéphane Cantero avait requis des peines plus lourdes que celles prononcées en première instance, demandant des condamnations allant de 15 à 30 ans de réclusion criminelle.

La cour n'a que partiellement suivi ces réquisitions, prononçant des peines confirmées ou allégées par rapport au premier jugement.

Ce verdict marque une étape finale dans une affaire qui avait choqué la région rennaise. Wilhem Houssin avait été violemment agressé le 21 juillet 2021, et la brutalité des faits avait suscité une vive émotion.

Le procès en appel a permis de réexaminer les responsabilités de chacun des accusés dans ce drame. La décision de la cour reflète la complexité de l'affaire et la difficulté de qualifier précisément les actes et les intentions des auteurs. Pour la famille de la victime, ce verdict vient clore une longue et pénible attente de justice.