Face à une menace cybernétique croissante, notamment de la part de la Russie, Rennes consolide son statut de pôle stratégique pour la cyberdéfense française. Le Commandement de la cyberdéfense (Comcyber) y renforce ses capacités, préparant l'armée à une potentielle guerre de haute intensité dans le cyberespace. La capitale bretonne est devenue un lieu central pour les opérations cybernétiques de l'armée française. Au sud de la ville, le Comcyber rassemble déjà 500 militaires d'active et de réserve, un effectif significatif dédié à la protection des réseaux et à la conduite d'opérations dans le domaine numérique.
L'importance de ce pôle a été récemment réaffirmée avec l'ouverture, durant l'été, d'un nouveau bâtiment opérationnel abritant une académie de cyberdéfense.
Cette structure est conçue pour l'entraînement et la préparation des forces à des scénarios de conflit majeur. Le chef du Comcyber insiste sur la nécessité de muscler les capacités offensives et défensives de la France, considérant que le champ de bataille numérique est déjà une réalité quotidienne. Le choix de Rennes n'est pas anodin ; il s'appuie sur un écosystème régional riche en entreprises de technologie, en centres de recherche et en compétences dans le domaine de la défense. Cet investissement majeur positionne la métropole rennaise comme un maillon essentiel de la souveraineté nationale à l'ère numérique.
En résuméAvec le renforcement du Comcyber et l'ouverture d'une académie dédiée, Rennes s'affirme comme le centre névralgique de la stratégie de cyberdéfense française, un atout majeur pour la préparation de l'armée aux conflits de demain.