Ces actions conjointes des forces de l'ordre et des citoyens reflètent une préoccupation croissante face à un fléau qui touche la capitale bretonne.
D'un côté, l'action répressive de l'État est palpable. Le préfet sortant d'Ille-et-Vilaine, Amaury de Saint-Quentin, a souligné que la lutte contre les trafics de stupéfiants était un dossier majeur de son administration, révélant le chiffre de "600 gardes à vue depuis le début de l’année 2025" à Rennes. Ce nombre important illustre l'ampleur du phénomène et la pression constante exercée par la police sur les réseaux de trafiquants. D'un autre côté, la population rennaise montre sa sensibilité aux conséquences humaines de ce trafic. Le samedi 22 novembre, environ 200 personnes se sont rassemblées sur la place de la Mairie pour rendre hommage à Mehdi Kessaci, un jeune homme tué par balle à Marseille dans un contexte lié au narcotrafic.
Bien que le drame se soit produit à des centaines de kilomètres, cette mobilisation à Rennes, en écho à une marche blanche marseillaise, témoigne d'une prise de conscience locale et d'une solidarité face à la violence générée par ce commerce illicite. Ces deux facettes, la répression policière et l'émotion citoyenne, montrent que Rennes est pleinement engagée dans le combat contre le narcotrafic et ses ravages.









