L'incident s'est produit dans la nuit du 25 novembre, journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Dans la nuit du 25 novembre, journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, huit militantes féministes ont été interpellées à Rennes, plaçant la ville au cœur d'un débat sur les formes de l'activisme contemporain. Le groupe, dont les membres étaient "capuchées et masquées" (`38fad5d9-1b7a-4726-9ce2-352fb29be55f`), a été appréhendé vers 3 heures du matin alors qu'il escaladait un échafaudage sur la place de la République pour y déployer une banderole (`bbb50530-df44-4509-aa73-2cafb597034b`). Le choix de la date et du lieu, un espace public central, visait manifestement à maximiser l'impact symbolique de leur message.

Cependant, leur mode d'action, jugé illégal et potentiellement dangereux, a conduit à leur placement en garde à vue.

Cet incident soulève des questions complexes sur la liberté d'expression et les limites de la désobéissance civile. D'un côté, l'urgence de la cause défendue, la lutte contre les féminicides et les violences sexistes, peut justifier aux yeux des activistes des actions spectaculaires pour alerter l'opinion publique. De l'autre, les autorités sont tenues de faire respecter la loi et d'assurer la sécurité publique. L'événement illustre la tension inhérente entre la nécessité de visibilité pour les mouvements sociaux et le cadre légal qui régit l'espace public.