La démolition de ce vaste parking de 250 places est un projet emblématique de la politique urbaine actuelle de Rennes, qui cherche à "enlever du béton et rajouter de la verdure". Le chantier, qualifié de "hors norme" et "spectaculaire", a pour objectif de faire réapparaître le fleuve sur une longueur de 270 mètres.

Si tout se déroule comme prévu, la dalle en béton laissera place à un nouvel espace naturel au printemps.

Cette transformation radicale du paysage urbain suscite des réactions partagées parmi les Rennais.

D'un côté, de nombreux habitants se montrent enthousiastes à l'idée de retrouver un accès direct à la Vilaine, comme en témoigne une réaction citée par TF1 : "Je trouve ça chouette !

".

De l'autre, certains expriment des réticences, notamment concernant la suppression de places de stationnement. Un article soulève d'ailleurs une question pertinente : à quelques centaines de mètres du chantier, un autre parking reste inutilisé depuis des années, suggérant qu'il pourrait offrir une alternative.

Ce projet s'inscrit dans une tendance plus large de reconquête des espaces naturels en milieu urbain, visant à améliorer la qualité de vie, favoriser la biodiversité et adapter la ville aux changements climatiques. La réouverture de la Vilaine est donc plus qu'un simple aménagement ; c'est un symbole fort du changement de paradigme dans la conception de la ville.