Elles tentaient de déployer une banderole féministe sur un échafaudage en plein centre-ville de Rennes. L'intervention policière a eu lieu vers 3 heures du matin, place de la République, un lieu central et symbolique de la ville. Les huit femmes, décrites comme "capuchées et masquées", ont été repérées par une patrouille de police alors qu'elles se trouvaient au pied et sur un échafaudage installé devant un commerce, le Starbucks.

Leur objectif était d'y accrocher une banderole dont le message n'est pas précisé dans les articles.

Cette action s'inscrivait de toute évidence dans le cadre des mobilisations liées au 25 novembre. L'interpellation de ces militantes soulève des questions sur la liberté d'expression et les modes d'action du militantisme contemporain. Si l'escalade d'un échafaudage en pleine nuit peut poser des questions de sécurité et de légalité, l'acte en lui-même visait à attirer l'attention sur une cause sociale majeure. La réponse des forces de l'ordre, avec un placement en garde à vue, peut être perçue comme une mesure forte face à une action de désobéissance civile. Cet événement illustre les tensions qui peuvent exister entre les actions militantes cherchant à occuper l'espace public pour donner de la visibilité à un message et les impératifs de maintien de l'ordre.