Son procès pour évasion est prévu début décembre, mettant un terme à une affaire qui soulève des questions sur la surveillance des détenus lors de sorties extérieures.
L'évasion d'Emile Siegler, incarcéré au centre pénitentiaire de Vezin-le-Coquet, s'est produite alors qu'il participait à une sortie au planétarium.
Il était en détention provisoire et devait être jugé début décembre pour son implication présumée dans une série d'incendies criminels visant l'enseigne Poêles et Cie. Son interpellation, le 27 novembre, met fin à une cavale de treize jours qui a mobilisé d'importants moyens de recherche. Il a été placé en détention provisoire dans l'attente de son jugement, fixé au 1er décembre au tribunal judiciaire de Rennes. Ce cas met en lumière le dilemme constant de l'administration pénitentiaire entre les impératifs de sécurité et les objectifs de réinsertion, pour lesquels les sorties encadrées sont considérées comme un outil essentiel. Bien que de tels événements soient rares, ils suscitent inévitablement un débat public sur le régime des permissions de sortir, surtout lorsqu'ils concernent des détenus en attente de jugement pour des faits graves. La capture rapide du fugitif démontre cependant l'efficacité des forces de l'ordre, mais l'incident a d'ores et déjà relancé les discussions sur les protocoles de sécurité et l'évaluation des risques pour ce type d'activités extra-muros.











