Les faits se sont déroulés vers 3 heures du matin.
Les militantes, qui étaient masquées et capuchées, ont été repérées par des policiers alors qu'elles escaladaient la structure métallique installée devant un commerce de la place.
Leur objectif était d'y afficher un message dans le cadre de cette journée de mobilisation.
L'intervention policière a mis fin à leur tentative avant que la banderole ne soit déployée.
Cette arrestation, survenue un jour hautement symbolique, soulève des questions sur la gestion des actions militantes et la liberté d'expression.
Pour les collectifs féministes, ces opérations de collage ou d'affichage sont un moyen de rendre visible leur combat dans l'espace public et de marquer les esprits.
L'interpellation et la garde à vue peuvent être perçues comme une réponse disproportionnée à une action qui, bien qu'illégale sur la forme (occupation d'un échafaudage privé), se voulait pacifique et porteuse d'un message d'intérêt général. L'incident met en lumière la tension entre la nécessité de maintenir l'ordre public et le droit de manifester ses convictions, particulièrement lorsque celles-ci concernent des causes sociales majeures comme la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.










