Le rassemblement rennais a réuni des salariés de diverses professions ainsi que des étudiants.
Les syndicats avaient également appelé à des manifestations dans d'autres villes d'Ille-et-Vilaine, comme Fougères et Saint-Malo. Les revendications portaient principalement sur les questions salariales et le refus d'une politique budgétaire jugée trop restrictive.
Pour certains, cette journée d'action s'inscrivait aussi dans la continuité des mouvements contre la réforme des retraites de 2023. Cependant, malgré l'appel à la grève et à la manifestation, la mobilisation a été qualifiée de "faible" à l'échelle de la Bretagne. Moins de 2 000 participants ont été recensés dans toute la région, un chiffre nettement inférieur aux manifestations de septembre et octobre.
Cette participation en demi-teinte suggère une difficulté des organisations syndicales à mobiliser massivement sur ces enjeux, contrastant avec les grands mouvements sociaux des années précédentes.
La manifestation à Rennes témoigne néanmoins d'une base militante qui reste active et déterminée à faire entendre ses revendications sociales et économiques.











