Ce projet ambitieux, qui vise à combiner les avantages du tramway et du bus, suscite des réactions contrastées au sein de la population.

Le projet, dont le coût global est estimé à un peu plus de 200 millions d'euros, prévoit la création de quatre lignes (T1 à T4). La ligne T2 sera la première à voir le jour en 2027.

Ces bus à haut niveau de service (BHNS) circuleront en grande partie sur des voies dédiées, garantissant rapidité et régularité, avec une fréquence de passage élevée, notamment toutes les 6 minutes en moyenne aux heures de pointe. Les partisans du projet mettent en avant ses bénéfices écologiques, le passage à l'électrique contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l'air. Ils soulignent également l'amélioration de la desserte des zones périphériques, comme Bruz et Saint-Jacques-de-la-Lande, qui seront connectées par la ligne T4. Françoise, une habitante de Bruz, y voit une opportunité : « Enfin un moyen de transport rapide vers Rennes !

».

Cependant, le projet fait face à de nombreuses critiques.

La principale source d'inquiétude concerne les perturbations majeures engendrées par les travaux, prévus de 2025 à 2030.

Un commerçant du centre-ville, Thierry, redoute que « les clients auront du mal à se rendre dans mes magasins ». Le coût élevé du projet est également pointé du doigt, certains estimant que les fonds auraient pu être alloués à d'autres priorités.

Enfin, des doutes subsistent quant à la couverture réelle de l'ensemble de la métropole et à l'impact sur les autres modes de transport.