Si ses avantages écologiques et pratiques sont salués, son coût et les perturbations liées aux travaux soulèvent des inquiétudes.
Ce projet ambitieux de plus de 200 millions d'euros prévoit quatre lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) 100% électriques, circulant majoritairement sur des voies dédiées pour garantir rapidité et régularité. À l'horizon 2030, le réseau devrait desservir 200 000 habitants et 135 000 emplois, améliorant notamment la connexion des zones périphériques comme Saint-Jacques-de-la-Lande ou Cesson-Sévigné. Les partisans du projet y voient une avancée écologique majeure, une alternative à la voiture individuelle permettant de réduire la pollution de l'air et les embouteillages.
Cependant, des critiques émergent.
Thierry, commerçant du centre-ville, craint que les travaux, prévus pour s'étaler de 2025 à 2030, ne nuisent à son activité : « Les clients auront du mal à se rendre dans mes magasins ».
D'autres s'interrogent sur le financement, craignant une augmentation des impôts locaux.
Lucie, une Rennaise, se demande si ces fonds n'auraient pas pu être « mieux utilisés ailleurs ».
Enfin, certains habitants des zones non desservies par le futur réseau se sentent laissés pour compte, estimant que le projet reste trop centré sur les zones urbaines denses.










