Le président de la Région, Loïg Chesnais-Girard, justifie cette mesure par ce qu'il qualifie de « désengagement financier de l'État ». Il affirme que la collectivité doit « assumer des coupes et des reports » tout en s'efforçant de préserver les priorités du mandat.

Dans ce contexte difficile, il a assuré que les budgets alloués au sport seraient maintenus.

La déclaration du président, « Nous devons faire des choix très exigeants pour garder le contrôle et orienter au mieux nos actions quotidiennes », illustre l'ampleur des arbitrages à venir. Une baisse cumulée de 80 millions d'euros sur deux ans aura des répercussions inévitables sur les compétences régionales telles que les transports, la gestion des lycées, le développement économique ou la formation professionnelle. Ce débat met en lumière les tensions croissantes sur les finances des collectivités territoriales et leur marge de manœuvre pour mettre en œuvre des politiques publiques ambitieuses.

Les décisions prises à Rennes auront un impact direct sur l'ensemble du territoire breton.