Cet événement météorologique a nécessité la mise en place de mesures de précaution et a causé des interruptions de service.

Bien que les rafales les plus extrêmes aient été enregistrées sur d'autres départements, Toulouse n'a pas été épargnée par les effets de la tempête Benjamin. Les prévisions météorologiques annonçaient des vents forts sur la Ville rose, avec des rafales pouvant atteindre 110 km/h en Occitanie, une situation qui a mis les services de la ville et les habitants en alerte. L'impact le plus notable à l'échelle régionale, et affectant directement les Toulousains, a été la perturbation du trafic ferroviaire.

En prévention des risques liés aux vents violents, tels que les chutes d'arbres sur les voies ou l'endommagement des caténaires, la SNCF a décidé d'interrompre la circulation sur plusieurs de ses lignes en Occitanie. Cette mesure, bien que nécessaire pour garantir la sécurité des voyageurs, a engendré des difficultés pour de nombreux usagers se déplaçant depuis ou vers Toulouse. Cet épisode illustre la vulnérabilité croissante des infrastructures de transport face à des phénomènes météorologiques de plus en plus intenses. Il soulève également la question de l'adaptation des réseaux et de la planification urbaine pour mieux anticiper et gérer les conséquences de ces événements climatiques, qui devraient se multiplier à l'avenir. La tempête agit comme un rappel de la nécessité d'une résilience accrue des territoires urbains.