Plusieurs bâtiments sont désormais sous haute surveillance.
Le traumatisme de l'effondrement de l'immeuble de la rue Saint-Rome continue de produire ses effets sur le centre historique de Toulouse. Depuis cet événement, les services municipaux enregistrent une augmentation spectaculaire du nombre de signalements de la part de citoyens inquiets de l'état de leur logement ou des bâtiments voisins. Cette prise de conscience collective, bien que positive pour la prévention, met une pression considérable sur les experts et les autorités chargés de vérifier chaque cas. Plusieurs édifices ont été placés sous une surveillance étroite, nécessitant parfois des mesures d'urgence pour sécuriser les lieux et protéger les habitants.
Cette situation met en lumière la fragilité d'une partie du parc immobilier ancien de la ville et pose un défi majeur en matière d'urbanisme et de sécurité publique. Il s'agit de trouver un équilibre délicat entre la préservation du patrimoine architectural et la nécessité d'assurer la sécurité des résidents. La multiplication de ces alertes contraint la municipalité à intensifier ses contrôles et potentiellement à engager des politiques de rénovation urbaine plus ambitieuses pour traiter le problème du bâti dégradé à la racine, un enjeu complexe et coûteux pour l'avenir du cœur de ville toulousain.





