L'événement a marqué les esprits par son ampleur et sa poésie urbaine.
Un an jour pour jour après le début du spectacle "Le Gardien du Temple", Toulouse se remémore un moment historique de sa vie culturelle. Pendant un week-end, les créatures monumentales de la compagnie La Machine, l'araignée géante Ariane et le minotaure Astérion, avaient déambulé dans les rues de la ville, transformant l'espace urbain en une scène de théâtre à ciel ouvert. L'événement avait connu un succès populaire phénoménal, rassemblant près d'un million de personnes, habitants et touristes confondus.
Cette commémoration n'est pas seulement nostalgique ; elle souligne l'impact durable de ce type de manifestation sur l'identité et le rayonnement d'une métropole. Le spectacle a renforcé l'image de Toulouse comme une ville créative, capable d'accueillir des projets artistiques d'une ambition et d'une échelle exceptionnelles. Il a également démontré le pouvoir de l'art dans l'espace public pour rassembler les foules, créer du lien social et offrir une expérience collective inoubliable.
En se souvenant de cet événement, la ville célèbre sa capacité à vibrer au rythme de la culture et réaffirme l'importance de l'audace artistique dans la fabrique de la cité.





