Toulouse s'apprête ainsi à intégrer quatre nouvelles chercheuses dans ses laboratoires, renforçant son statut de pôle scientifique international.
Cette initiative, baptisée « Toulouse Safe Place for Science » pour la métropole haut-garonnaise, est une réponse directe aux coupes budgétaires et aux restrictions imposées aux universités américaines, qui ont conduit à la suppression d'environ 6 000 postes dans des domaines jugés stratégiques comme le climat, la santé ou les sciences sociales.
La Région Occitanie a mobilisé une aide de 2 millions d'euros pour soutenir l'accueil d'une quinzaine de chercheurs au total. Carole Delga, présidente de la Région, a souligné : « Quelques mois après le lancement de notre initiative [...], l’Occitanie franchit aujourd’hui une nouvelle étape.
» Quatre chercheuses sont attendues à Toulouse entre la fin de l'année 2025 et l'été 2026 : Ankita Jha, spécialiste de la santé ; Cecily Sunday, ingénieure mécanicienne et docteure en astrophysique ; Alexandra E. Hui, historienne ; et Caroline Sequin, également historienne spécialiste des liens entre race, genre et empire. Cet accueil représente une opportunité pour Toulouse de renforcer son attractivité scientifique internationale et de s'affirmer comme une terre de refuge pour la liberté académique, tout en bénéficiant de l'expertise de haut niveau de ces scientifiques dans des secteurs de pointe.







