Ce projet, qui devrait voir le jour en 2026, répond à une évolution des pratiques funéraires et à une demande croissante pour des alternatives plus écologiques et naturelles. Cette initiative municipale s'inscrit dans une tendance de fond qui voit les rites funéraires se diversifier, avec un intérêt grandissant pour des solutions respectueuses de l'environnement. La forêt cinéraire offrira un cadre naturel pour la dispersion des cendres, se distinguant des sépultures traditionnelles en caveau ou en columbarium. Le projet est pensé comme un double espace : un lieu de mémoire et de « recueillement » pour les familles, mais aussi un espace de « verdure » contribuant à la biodiversité et à la végétalisation de la ville. En intégrant ce nouvel aménagement au sein d'un grand cimetière existant, la municipalité opte pour une évolution des pratiques plutôt qu'une rupture.

Cela permettra de mutualiser les services tout en proposant une offre nouvelle. Ce projet répond aux attentes d'une partie de la population en quête de rites plus simples, plus personnels et en harmonie avec la nature, tout en s'adaptant aux contraintes écologiques et foncières des métropoles modernes.