Bien qu'aucun incident grave n'ait été signalé, cette activité intense souligne les défis de sécurité publique associés à cet événement festif.

Le bilan chiffré de la gendarmerie témoigne d'une nuit chargée, marquée par de multiples sollicitations pour des incivilités et des troubles à l'ordre public, tels que des tirs de feux d'artifice ou la présence d'un individu déguisé en « clown effrayant ». Si l'absence de « faits graves » est rassurante, le volume d'appels démontre que la fête peut être un prétexte à des comportements déviants qui mobilisent fortement les forces de l'ordre.

Parallèlement à ces débordements, Halloween a aussi été l'occasion d'initiatives citoyennes positives.

À Montgiscard, près de Toulouse, des habitants se sont mobilisés pour transformer leur rue en un « parcours de l’horreur » pour le plus grand plaisir des familles et des enfants. Cet exemple illustre la popularité de cette fête et sa capacité à générer du lien social et de l'animation locale. La nuit d'Halloween dans l'agglomération toulousaine présente donc ce double visage : d'un côté, une célébration populaire et créative, de l'autre, une source de désordres nécessitant une vigilance accrue des autorités pour garantir la sécurité de tous.