Cette recherche, menée sur l'ensemble de la région Occitanie, met en évidence une pollution atmosphérique complexe et insidieuse, souvent non mesurée par les réseaux de surveillance traditionnels. La découverte d'un « sacré cocktail » de substances, comprenant des pesticides issus des zones agricoles environnantes, des perturbateurs endocriniens provenant de plastiques et de produits de consommation, ainsi que des PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) ou « polluants éternels », est particulièrement inquiétante. Ces composés sont connus pour leurs effets potentiels sur la santé humaine, même à faible dose, incluant des troubles de la reproduction, des cancers et des maladies métaboliques. Pour une grande métropole comme Toulouse, ces résultats interrogent sur la qualité de l'air que respirent quotidiennement ses habitants.

L'étude souligne l'urgence d'élargir le champ des polluants surveillés et de mettre en œuvre des politiques publiques plus strictes pour limiter à la source les émissions de ces substances toxiques, dont les impacts sanitaires et environnementaux à long terme sont avérés.