Les chiffres sont éloquents : dans l'aire urbaine, les quartiers aisés occupent un espace treize fois supérieur à celui des quartiers pauvres.

Cette fracture géographique se double d'une forte concentration des extrêmes sociaux.

Avec Montpellier, Toulouse regroupe plus de huit habitants sur dix des quartiers les plus riches de la région et près des deux tiers des résidents des quartiers les plus défavorisés. Cette polarisation se traduit par des difficultés cumulées pour les habitants des cités, notamment en matière d'accès à l'emploi.

L'étude met en évidence que « il y a une forte concentration des inégalités en ville », un phénomène qui contredit l'image d'une métropole homogène et prospère.

Les données sur le revenu médian par « micro-quartier » illustrent ces disparités à une échelle très fine, montrant comment le niveau de vie peut varier drastiquement d'une rue à l'autre.

Ces constats posent des défis majeurs en termes de politique de la ville, de cohésion sociale et d'aménagement du territoire, soulignant l'urgence d'actions ciblées pour réduire ces écarts croissants au sein de l'agglomération.