Parallèlement, la contestation prend une forme plus directe.

Le 4 novembre, trois opposantes au projet ont comparu devant le tribunal de Toulouse pour des faits de violences et pour avoir occupé des arbres afin d'empêcher l'abattage d'un chêne bicentenaire.

Leur action symbolise la détermination d'une partie de la société civile à lutter contre ce qu'elle considère comme un « désastre écologique et social ». Les opposants dénoncent la destruction de 5 000 hectares de terres, un chiffre qu'ils comparent à « l'équivalent d'une douzaine d'A69 ». Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées en soutien aux prévenues, illustrant la mobilisation que suscite le projet.

Ces deux événements, judiciaire et militant, montrent que malgré les avancées institutionnelles du projet, l'opposition reste vive et déterminée à utiliser tous les leviers à sa disposition pour se faire entendre.