Cinq premières chercheuses, fuyant un climat hostile à leurs travaux, ont ainsi choisi Toulouse et Montpellier pour poursuivre leurs recherches dans des domaines stratégiques. L'initiative, baptisée « Toulouse Safe Place for Science » à Toulouse et « Choose Montpellier » à Montpellier, bénéficie d'un soutien de 2 millions d'euros de la Région. Ce financement permet de prendre en charge les salaires et les équipements nécessaires à l'installation de ces scientifiques. Les domaines de recherche touchés par les politiques de Donald Trump, qualifiés de « woke », incluent le climat, la biodiversité, la santé, mais aussi les sciences sociales. Les cinq chercheuses accueillies sont des spécialistes de haut niveau dans des disciplines variées : histoire sociale, écologie, bio-informatique, astrophysique et ingénierie mécanique.
Par exemple, Caroline Sequin, historienne, rejoindra Toulouse à l'été 2026, tandis que Cecily Sunday, astrophysicienne du NASA Postdoctoral Program, est attendue d'ici la fin de l'année. Carole Delga, présidente de la Région, a souligné que ce programme est une nouvelle étape concrète de « solidarité scientifique » face à une situation qui a déjà entraîné environ 6 000 suppressions de postes aux États-Unis.
Cette démarche positionne l'Occitanie, et notamment ses pôles universitaires de Toulouse et Montpellier, comme un refuge pour la recherche fondamentale menacée par des considérations politiques.







