De récentes décisions de justice et des actions militantes illustrent la double facette de ce dossier controversé. Sur le front juridique, le tribunal administratif de Toulouse a rejeté le 3 novembre 2025 la demande de suspension de la consultation publique sur les travaux préparatoires de la ligne, une requête déposée par onze associations environnementales. Cette décision permet à la procédure de suivre son cours, marquant un point pour les partisans du projet.
Cependant, la contestation ne faiblit pas sur le terrain.
Le 4 novembre, trois opposantes à la LGV ont comparu devant le tribunal de Toulouse pour des faits de violences et pour avoir occupé des arbres afin d'empêcher l'abattage d'un chêne bicentenaire.
Cette action symbolise la résistance d'une partie de la population qui dénonce les conséquences écologiques du projet.
Un soutien des militantes a résumé cette position : "S'opposer à la LGV, ce n'est pas s'opposer au train. C'est s'opposer à un désastre écologique et social, qui détruit 5 000 hectares de terres".
Ces événements parallèles montrent que si le projet avance institutionnellement, il se heurte à une forte résistance citoyenne qui utilise à la fois les recours légaux et la désobéissance civile pour se faire entendre.





