Les faits, qui remontent à la nuit du 28 au 29 octobre 2024, avaient profondément choqué la communauté sportive locale et nationale.

L'enquête avait rapidement mené à l'interpellation du père d'un jeune joueur, mécontent du temps de jeu de son fils, ainsi que de plusieurs complices.

Le jugement, rendu le 6 novembre 2025, a reconnu le père comme étant le commanditaire de l'acte.

Il a été condamné à une peine de quatre ans de prison, dont deux ans fermes. Un des incendiaires a écopé de trente mois de prison, dont dix-huit avec sursis, tandis qu'un autre a été condamné à deux ans de prison avec sursis.

Une quatrième personne, mineure au moment des faits, avait été jugée séparément et condamnée à six mois en centre éducatif.

Cette affaire a été perçue comme un exemple extrême des pressions et des violences que peuvent subir les éducateurs sportifs, soulignant à quel point certains parents peuvent être "déconnectés du monde réel".

Le club avait dû se mettre en veille temporairement suite à l'incident, marquant la gravité de la situation.