Cette mesure radicale vise à interdire les rassemblements dans l'espace public après 19 heures pour les jeunes. L'arrêté préfectoral a été mis en place pour lutter contre les troubles causés par ce que le maire décrit comme des "jeunes ingérables" et des "petits caïds". L'objectif est de restaurer la tranquillité des habitants et de démanteler les dynamiques de groupe qui favorisent les comportements délictueux. Pour assurer le respect de cette nouvelle réglementation, la municipalité s'appuie sur sa police municipale ainsi que sur un réseau de 33 caméras de surveillance.
Les contrevenants s'exposent à une amende pouvant aller jusqu'à 750 euros.
La décision a suscité des réactions partagées au sein de la population. Si certains saluent une mesure forte pour rétablir l'ordre, d'autres s'inquiètent de son impact sur la vie locale, les activités des jeunes qui ne sont pas impliqués dans les nuisances, et le commerce. Ce couvre-feu illustre les difficultés rencontrées par certaines municipalités périurbaines pour gérer les questions de sécurité et de délinquance juvénile avec les outils à leur disposition.






