Cette disparité illustre une véritable fracture géographique et sociale au sein de la « Ville rose ». L'étude parle de « ghettos urbains » où s'accumulent les difficultés, notamment en matière d'accès à l'emploi, et souligne une « forte concentration des inégalités en ville ». En se penchant sur les revenus, les données de l'Insee, détaillées par « micro-quartier », montrent également des écarts significatifs d'un secteur à l'autre de la ville. Cette polarisation socio-économique remet en question l'image d'une ville homogène et prospère, en exposant les défis structurels auxquels la métropole est confrontée en termes de politique de la ville, de mixité sociale et d'aménagement du territoire pour assurer une meilleure cohésion.