Se présentant comme un "challenger" face à une gauche qui convoite la mairie, Jean-Luc Moudenc a dévoilé plusieurs propositions phares.
La plus notable est sa volonté d'installer "au moins une caméra de vidéo-protection" dans chaque rue de Toulouse, un engagement fort qui souligne sa priorité sécuritaire.
Il a également promis de ne pas augmenter la taxe foncière pour les particuliers et les entreprises, et d'étendre la mutuelle communale à tous les Toulousains.
Sa campagne s'articulera autour du slogan "Avec Jean-Luc Moudenc, protégeons l'avenir", avec la constitution d'une liste de "rassemblement" composée pour moitié de personnalités non encartées.
L'édile sortant a profité de son annonce pour critiquer indirectement la gestion budgétaire du gouvernement et positionner sa candidature comme un rempart contre "le chaos politique" et "le danger mélenchoniste", visant ainsi son principal adversaire déclaré, François Piquemal (LFI). Cette annonce intervient également dans un contexte judiciaire, une plainte ayant été déposée par l'association Anticor en juin pour un soupçon de "détournement de fonds publics" lié à sa campagne de 2020. Face à cette accusation, le maire s'est dit "très serein", la qualifiant de manœuvre politique de ses opposants visant à "contrarier sa réélection".










