L'autorisation préfectorale couvre deux périmètres distincts.

Le premier, en vigueur du 9 novembre 2025 au 8 janvier 2026, vise spécifiquement la lutte contre les rodéos urbains dans 19 communes du département.

Cette décision est justifiée par "la recrudescence des rodéos urbains et leurs conséquences parfois dramatiques".

Le second dispositif concerne une surveillance plus large de l'agglomération durant la période sensible des fêtes de fin d'année. La préfecture justifie cette "vaste opération de surveillance aérienne" comme étant "nécessaire pour lutter" contre la délinquance.

Cependant, cette nouvelle étape dans les outils de surveillance ne va pas sans soulever des interrogations.

Comme le titre l'un des articles, la question des "garanties pour les libertés individuelles" se pose avec acuité.

L'usage de drones équipés de caméras par les forces de l'ordre représente une capacité de surveillance accrue, qui doit être encadrée pour ne pas porter une atteinte disproportionnée à la vie privée des citoyens. Ce déploiement illustre une tendance de fond vers des politiques sécuritaires s'appuyant sur des technologies avancées, tout en ravivant le débat classique sur les limites de l'action de l'État dans l'espace public.