Cette situation concerne particulièrement les résidents des zones urbaines denses. Face à ce constat, Atmo Occitanie appelle les pouvoirs publics à intensifier les efforts pour réduire les émissions à la source. L'observatoire préconise notamment une baisse des vitesses de circulation, mesure qui a prouvé son efficacité pour diminuer les concentrations de polluants. Dans son communiqué du 4 novembre, l'organisme souligne l'urgence d'agir pour protéger la santé des populations, alors que la pollution de l'air est responsable de nombreuses affections respiratoires et cardiovasculaires. Pour une ville comme Toulouse, dont l'aire urbaine concentre une grande partie de la population régionale et du trafic routier, cet enjeu est crucial. Le rapport d'Atmo Occitanie fournit des arguments scientifiques solides pour justifier la mise en place de politiques de mobilité plus restrictives pour les véhicules les plus polluants et la promotion des modes de transport alternatifs. La balle est désormais dans le camp des décideurs politiques locaux et régionaux pour traduire ces recommandations en actions concrètes.