Ce mouvement est motivé par un climat politique jugé hostile à la science et par d'importantes coupes budgétaires dans la recherche sous l'administration Trump. Face à ce que certains chercheurs qualifient de "croisade engagée par Donald Trump contre la communauté scientifique", la Région a mis en place un programme de "solidarité scientifique internationale" doté de 2 millions d'euros pour attirer ces talents.

Cinq chercheuses américaines sont les premières bénéficiaires de cette initiative.

La première à s'être installée en Occitanie est Pleuni Pennings, professeure à la San Francisco State University et spécialiste de la bio-informatique et de l'intelligence artificielle appliquée à la santé. Quatre autres la suivront en 2026, renforçant ainsi les équipes des laboratoires de Toulouse et Montpellier. Cette démarche proactive de la Région Occitanie vise non seulement à offrir un refuge à des chercheurs dont les travaux sont menacés, mais aussi à capter des compétences de haut niveau pour dynamiser son propre écosystème de recherche et d'innovation. L'arrivée de ces scientifiques est perçue comme une opportunité de renforcer l'attractivité internationale des universités locales et de favoriser de nouvelles collaborations scientifiques.