Des analyses menées par les services de la ville révèlent des variations saisonnières et des mécanismes de formation spécifiques, tandis que la municipalité explore de nouvelles solutions pour améliorer la fluidité.

Selon Pierre-Emmanuel Ribot, responsable du PC Capitoul, Toulouse connaît une accalmie notable chaque hiver.

De janvier à mars, la circulation diminue nettement, permettant à la ville de "respirer un peu mieux".

Cette baisse saisonnière offre un répit temporaire aux automobilistes.

Cependant, le reste de l'année, la congestion est une réalité observée en temps réel depuis le centre de supervision, où les opérateurs voient les bouchons se former minute par minute.

Un incident mineur peut rapidement provoquer un effet domino, résumé par la formule : "Tout le monde sort et essaie d’éviter ce secteur".

Face à cette problématique chronique, des solutions sont à l'étude.

Le maire, Jean-Luc Moudenc, a d'ailleurs fait de la fluidification du trafic un axe de sa future campagne municipale pour 2026, en proposant d'instaurer une "onde verte".

Ce système de synchronisation des feux tricolores vise à créer des vagues de circulation continue pour réduire les arrêts et, par conséquent, les embouteillages.

La question du trafic est donc au carrefour d'analyses techniques, d'observations comportementales et d'enjeux politiques.