Le développement du réseau de métro toulousain, projet phare pour la mobilité de la métropole, progresse sur plusieurs fronts, notamment avec la future Ligne C et la Connexion Ligne B. Cependant, des inquiétudes émergent quant au coût final du projet, tandis que les usagers doivent s'attendre à des perturbations importantes. Le coût de la troisième ligne de métro, officiellement chiffré à 3,1 milliards d'euros, pourrait en réalité s'approcher des quatre milliards d'euros une fois l'inflation prise en compte. Cette potentielle dérive budgétaire constitue un enjeu majeur pour les finances de la collectivité et soulève des questions sur la maîtrise des coûts d'un chantier aussi complexe.
Parallèlement, les travaux avancent sur le terrain.
Une étape symbolique a été franchie pour la "Connexion Ligne B", qui doit relier la ligne existante à la future Ligne C.
Les premiers rails de ce raccordement stratégique sont en cours de soudure d'ici la fin novembre 2025.
Cette avancée technique est une étape indispensable avant la phase suivante, qui impactera directement les voyageurs. En effet, pour permettre la réalisation de cette jonction, une partie de la ligne B du métro sera fermée à la circulation durant l'été 2026. Cette interruption de service, bien que nécessaire, contraindra des dizaines de milliers d'usagers quotidiens à trouver des solutions de transport alternatives durant plusieurs semaines, ce qui représente un défi logistique important pour Tisséo, l'autorité organisatrice des transports.
En résuméAlors que le développement du métro toulousain progresse avec la soudure des premiers rails de la Connexion Ligne B, le coût de la Ligne C pourrait atteindre près de quatre milliards d'euros. Les usagers devront par ailleurs anticiper une fermeture partielle de la ligne B l'été prochain.