Parallèlement, la contestation s'organise sur le plan politique et juridique.

Un front commun composé de 28 associations et de 230 élus a publiquement demandé la "suspension immédiate" de la consultation publique en cours concernant les études d'impact environnemental du projet. Les opposants qualifient cette procédure de "consultation au rabais" et craignent un passage en force du gouvernement, établissant un parallèle avec la gestion controversée du projet d'autoroute A69. Cette mobilisation d'acteurs locaux et associatifs souligne un déficit de confiance et un désaccord profond sur l'opportunité et les conséquences écologiques de cette infrastructure majeure, dont le coût et l'impact sur les terres agricoles et les écosystèmes sont au centre des critiques.