Les opérateurs expliquent que les bouchons se forment souvent par un effet domino : un incident mineur ou un simple ralentissement sur un axe majeur pousse de nombreux automobilistes à chercher des itinéraires alternatifs simultanément, saturant ainsi les voies secondaires.
Comme le résume un responsable, "tout le monde sort et essaie d’éviter ce secteur", créant de nouveaux points de blocage. Cette réaction en chaîne est un facteur clé de la paralysie du réseau aux heures de pointe. Cependant, tout n'est pas uniformément congestionné tout au long de l'année.
Une observation notable est la baisse significative du trafic durant les premiers mois de l'hiver. Selon Pierre-Emmanuel Ribot, responsable du PC Capitoul, de janvier à mars, la circulation diminue nettement. Cette accalmie saisonnière offre une période de répit relative aux usagers de la route.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène, comme une moindre activité économique après les fêtes, des conditions météorologiques qui incitent à limiter les déplacements non essentiels, ou encore l'utilisation accrue du télétravail durant cette période. Cette analyse fine des flux permet non seulement de mieux comprendre le quotidien des automobilistes mais aussi d'ajuster les stratégies de gestion du trafic.










