Un important épisode de pollution atmosphérique a touché Toulouse et une grande partie de la région Occitanie le vendredi 14 novembre, en raison d'une masse d'air chargée de poussières désertiques en provenance du Sahara. Ce phénomène météorologique a entraîné une dégradation significative de la qualité de l'air, conduisant les autorités à déclencher des procédures d'alerte. Atmo Occitanie, l'organisme de surveillance de la qualité de l'air, a signalé un dépassement du seuil d'information et de recommandation pour les particules en suspension (PM10). Dix départements de la région, dont la Haute-Garonne, ont été placés en alerte rouge. La qualité de l'air a été qualifiée d'"extrêmement mauvaise" dans les zones concernées.
Ce type de pollution est causé par des vents forts du sud qui transportent des sables fins sur de longues distances.
Le ciel prend alors une teinte ocre caractéristique et les concentrations de particules dans l'air augmentent considérablement. Ces épisodes présentent des risques pour la santé, en particulier pour les personnes vulnérables comme les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de pathologies respiratoires ou cardiovasculaires. Les autorités sanitaires recommandent généralement de limiter les activités physiques intenses en extérieur et de suivre les conseils médicaux en cas de gêne.
Une amélioration de la situation était attendue pour le lendemain avec le changement de masse d'air, mais cet événement rappelle la vulnérabilité du territoire face à des phénomènes naturels transfrontaliers ayant un impact direct sur l'environnement et la santé publique.
En résuméToulouse et neuf autres départements d'Occitanie ont subi un pic de pollution majeur dû à des poussières du Sahara le 14 novembre. La qualité de l'air a été jugée "extrêmement mauvaise", déclenchant une alerte sanitaire pour les populations sensibles.