D'un côté, des riverains expriment leur exaspération face aux nuisances, tandis que de l'autre, le sort d'un lieu de vie alternatif historique est suspendu à une décision municipale. Dans une impasse de la ville, des habitants sont "vent debout" contre un squat, dénonçant des nuisances récurrentes qui perturbent leur quotidien. Leur inquiétude s'est accrue avec l'annonce de la venue de Jean-Marc Rouillan, ancien membre du groupe terroriste Action Directe, pour une conférence, ce qui ajoute une dimension politique et sécuritaire à un conflit de voisinage déjà tendu. Parallèlement, une autre affaire met en lumière la complexité de la politique municipale en la matière. L'association La Chapelle, qui gère le plus ancien squat de Toulouse, pensait avoir finalisé l'acquisition du bâtiment auprès de la Mairie. Cependant, la vente a été soudainement reportée par la municipalité, sans que les raisons de cette décision ne soient clairement explicitées. Ce revirement sème le doute sur l'avenir du projet associatif et sur la volonté de la ville de pérenniser de tels espaces culturels et sociaux alternatifs. Ces deux cas, bien que différents, soulignent les défis auxquels la municipalité est confrontée, entre la nécessité de garantir la tranquillité publique et la gestion de lieux de vie précaires mais parfois porteurs de projets collectifs.