Alors que la tendance régionale montre une concentration plus importante d'habitants dans les zones à faibles revenus, la Ville rose inverse cette dynamique.
Ce particularisme est directement lié à son fort pouvoir d'attraction, qui attire une population jeune et active, souvent diplômée, venue travailler dans les secteurs de pointe comme l'aéronautique et le spatial.
L'étude souligne que cette attractivité se traduit par un taux d'activité élevé et des revenus globalement supérieurs à la moyenne régionale, faisant de l'aire urbaine toulousaine l'agglomération la plus riche d'Occitanie.
Cependant, cette situation n'est pas sans conséquences.
Elle engendre une forte pression sur le marché immobilier et peut accentuer les inégalités territoriales et sociales.
Si la ville concentre une population aisée, cela pose également la question de l'accès au logement pour les ménages plus modestes et de la mixité sociale au sein des différents quartiers. Ce profil socio-économique unique constitue donc à la fois un moteur de développement et un défi majeur pour les politiques publiques en matière d'urbanisme et de cohésion sociale.









