La Mairie a notamment porté plainte pour diffamation contre le candidat LFI François Piquemal, tandis que Les Écologistes et Archipel citoyen peinent à s'accorder sur une stratégie commune. La pré-campagne a pris une tournure judiciaire avec l'annonce d'une plainte de la Mairie de Toulouse contre une vidéo relayée sur le compte de campagne de François Piquemal. Cet acte signale une crispation précoce entre la majorité sortante et l'opposition de gauche radicale.
Parallèlement, les forces qui s'étaient unies en 2020 sous la bannière d'Archipel citoyen montrent des signes de division. Les Écologistes et les membres restants d'Archipel citoyen divergent sur la question cruciale d'une alliance avec le Parti Socialiste.
Cette hésitation stratégique pourrait affaiblir la gauche face au maire sortant, si elle ne parvient pas à présenter un front uni.
Pendant ce temps, les candidats commencent à se positionner sur le fond.
François Briançon, candidat socialiste déclaré, a déjà avancé des propositions concrètes, notamment en matière de santé, en suggérant la création d'un "troisième grand hôpital" dans le nord de l'agglomération pour compléter les sites de Purpan et Rangueil. Ces premières manœuvres politiques et thématiques lancent officiellement les hostilités pour 2026, dans un paysage politique local qui s'annonce fragmenté et compétitif.











