La séance du conseil municipal du 26 novembre 2025 a été le théâtre d'une « cacophonie totale », qualifiée de « jamais vue » par le maire Jean-Luc Moudenc. L'élue d'opposition Odile Maurin a notamment utilisé un mégaphone en pleine séance pour réclamer l'ouverture des fenêtres, provoquant une suspension et illustrant le niveau de confrontation atteint. Au-delà de cet incident, des débats de fond ravivent les clivages, à l'image de la question du burkini dans les piscines publiques qui a refait surface, opposant de nouveau majorité et opposition.

La tension ne se limite pas à l'hémicycle.

La Mairie de Toulouse a porté plainte pour diffamation contre le candidat LFI François Piquemal suite à une vidéo de campagne.

Cette judiciarisation des rapports politiques marque une nouvelle étape dans un contexte pré-électoral déjà chargé.

Parallèlement, les forces politiques se mettent en ordre de marche : le maire-candidat Jean-Luc Moudenc a présenté ses deux premières colistières, lançant officiellement sa campagne pour un nouveau mandat.

De leur côté, d'autres candidats, comme Richard Mébaoudj, tentent de faire émerger des thèmes de campagne, tel que l'absence d'abris antimissiles dans la ville.

L'ensemble de ces événements dessine un paysage politique fragmenté et combatif.